Pâques 2015 a été un jour émouvant et inoubliable ici à l’unité Wynne de Huntsville. Notre invité pour ce jour de la Résurrection a dû annuler sa venue à la dernière minute, suite à l’accident de voiture dont sa fille a été victime. Nous avons tout d’abord été bien stressés par cette nouvelle, parce que le pasteur Abney est un homme sensible au Saint Esprit qui amène un certain degré d’onction auquel nous sommes toujours impatients de goûter. Au sein de notre groupe de louange, Dieu avait déjà mis dans nos cœurs de sortir de notre zone de confort et de prendre quelques risques dans l’attente d’une effusion de l’Esprit Saint. Vous pourrez donc aisément comprendre pourquoi nous avons été légèrement bouleversés par le changement de programme. Nos cultes sont présidés par nos orateurs invités, ce qui peut grandement influencer l’atmosphère par moments.
Je ne sais pas si les hommes étaient simplement fatigués ce dimanche matin ou s’ils sont venus avec une faim renouvelée pour les choses de Dieu. Ou peut-être que c’était juste parce qu’il s’agissait du dimanche de Pâques et que les hommes avaient une attente particulière… Quoi qu’il en soit, la profondeur de notre faim semble avoir touché la profondeur du cœur de Dieu… la profondeur appelant la profondeur… et le Seigneur semble avoir été ému de compassion et comme poussé à agir. Lors du deuxième chant (« Chante mon amour »), l’assemblée était debout, les mains levées comme appelant le Ciel avec l’espoir d’être touchée par le Père. Puis Michael Johnson est venu chanter une version a capella du chant « Hug du Ciel » qu’il a composé. C’est cependant vers la fin de notre temps de louange et d’adoration, alors que nous chantions « A jamais », que le Ciel s’est comme ouvert au-dessus de nous, comme si quelque chose était libéré sur nous depuis En-Haut.
« À jamais il est glorifié,
À jamais il est élevé,
À jamais il est ressuscité,
Il est VIVANT, il est VIVANT »
Il est difficile de chanter ces paroles au sujet de notre Sauveur ressuscité sans être totalement transformé par elles !
Alors que nous arrivions vers la fin du chant, Jacob (un jeune homme que je suis en discipolat depuis 2012) s’est avancé et a commencé à réciter par cœur le formidable poème que l’on trouve sur l’enregistrement officiel de ce chant chanté par Kari Jobe (vous trouverez ce poème ci-dessous). Jacob a souffert plus que la plupart des personnes que je connais. Il est arrivé en prison il y a 12 ans au tendre âge de 19 ans. Il vient juste de recevoir une réponse négative à sa possibilité de liberté conditionnelle, mais il tient fermement debout avec la foi que Dieu va tenir sa promesse de lui permettre de rentrer chez lui pour prendre soin de sa mère malade. Ses bras, ses jambes et son torse sont recouverts de tatouages. Mais ce qui est visible à l’extérieur n’a rien à voir avec son cœur. Dans le passé il était un homme si dur, tellement rempli de haine et sans espérance. MAINTENANT, c’est un homme rempli d’amour et de joie, et Dieu l’a revêtu d’une onction qui ne pourrait que vous émerveiller et vous remplir de révérence envers Dieu.
Alors qu’il s’est levé, chaque cœur présent s’est mis à l’écouter. Il a commencé à proclamer avec audace et avec autorité les vérités concernant notre Sauveur telles qu’écrites dans ce poème qu’il citait. Les musiciens continuaient de jouer doucement de leurs instruments pendant que les hommes en blanc (couleur des vêtements des détenus, NDLT) émettaient des cris de joie en écho aux paroles proclamées. Des larmes coulaient sur mes joues alors que je me réjouissais de cette formidable victoire qui m’était accordée par mon Père céleste, tout en me réjouissant aussi avec une certaine fierté de l’œuvre puissante qu’il avait accomplie en Jacob, mon fils spirituel.
Jacob est parvenu à la fin du poème en laissant sa voix être saisie d’une émotion particulière alors qu’il criait presque : « Ce ne sont donc pas que des mots que je proclame, car mes mots pointent vers « La Parole » et « La Parole » a un nom, L’ESPERANCE a un nom, la JOIE a un nom, la PAIX a un nom, L’AMOUR a un nom et ce nom est JESUS-CHRIST ! QUE SON NOM SOIT LOUÉ À JAMAIS ! »
Tout le groupe de louange a alors repris le refrain : « À JAMAIS il est GLORIFIÉ… À JAMAIS il est ÉLEVÉ… À JAMAIS il est RESSUSCITÉ… IL EST VIVANT ! IL EST VIVANT ! »
Il ne restait pas un œil sec dans la salle et je ne peux m’empêcher de penser que mon Papa céleste regardait depuis le Ciel vers ses fils bienaimés en arborant un large sourire. Les anges devaient être fous de joie à ses côtés, mais son cœur à lui était totalement ému et son être tout entier était centré ce matin-là sur un groupe marginal de prisonniers à Huntsville au Texas. Ce matin, le Ciel s’est réellement manifesté sur terre.
et bien, je n'étais pas présente mais malgré cela, j'en ai les larmes aux yeux rien que de le lire !
RépondreSupprimerALLELUIA ! IL EST VIVANT et IL REVIENT BIENTOT !!!
Thérèse