Nous avons eu cette semaine une visite extraordinaire d’un groupe de visiteurs de l’Église Bethel de Redding en Californie.
Nous sommes arrivés assez tardivement à la chapelle mardi parce qu’il y a eu des soucis avec le compte de cet après-midi-là. Banning Liebscher était l’orateur de cette rencontre. Il est le fondateur de Jesus Culture, un ministère consacré à mobiliser une génération de personnes aspirant à vivre un réveil spirituel et à être telles des réformateurs pour façonner la culture et œuvrer à la transformation des nations. Il est aussi le responsable principal de Jesus Culture Sacramento, une église fondée récemment dans la capitale de la Californie. Banning fut une personne clé dans le processus de lancement de notre École de Leadership et de Transformation ici à Wynne. Il s’est adressé à nous les responsables de l’école, nous appelant à écouter délibérément la voix de Dieu et à lui obéir avec une attitude d’abandon, d’attente et de consécration, dans la prière et l’action. Il nous a rappelé que nous sommes des fils du Père, en évoquant la haute vocation qui se rattache à ce statut en tant que sacrificateurs et rois dans ce monde (Apocalypse 1.6).
Nous sommes arrivés assez tardivement à la chapelle mardi parce qu’il y a eu des soucis avec le compte de cet après-midi-là. Banning Liebscher était l’orateur de cette rencontre. Il est le fondateur de Jesus Culture, un ministère consacré à mobiliser une génération de personnes aspirant à vivre un réveil spirituel et à être telles des réformateurs pour façonner la culture et œuvrer à la transformation des nations. Il est aussi le responsable principal de Jesus Culture Sacramento, une église fondée récemment dans la capitale de la Californie. Banning fut une personne clé dans le processus de lancement de notre École de Leadership et de Transformation ici à Wynne. Il s’est adressé à nous les responsables de l’école, nous appelant à écouter délibérément la voix de Dieu et à lui obéir avec une attitude d’abandon, d’attente et de consécration, dans la prière et l’action. Il nous a rappelé que nous sommes des fils du Père, en évoquant la haute vocation qui se rattache à ce statut en tant que sacrificateurs et rois dans ce monde (Apocalypse 1.6).
Parce que nous nous trouvons en prison, nous ne voyons souvent pas clairement le rôle que nous jouons dans le façonnage de la culture et la transformation des nations. Et pourtant, quoique nous nous trouvions physiquement cloisonnés dans cette prison, les témoignages de ce que Dieu fait au milieu de nous voyagent vraiment tout autour du globe, changeant des réalités là où ils sont partagés. Notre Dieu est si merveilleux. Il est si grand, son amour est si immense et si profond et il nous appelle à venir à lui et à demeurer en lui pour participer à tout ce qu’il est et fait! Dès lors que nous apprenons ce concept en l’expérimentant comme une intimité personne impactant la réalité et plus seulement en le connaissant comme une petite phrase, nos vies ne sont plus jamais les mêmes !
Banning a dû nous quitter à peine un peu plus d’une heure après son temps avec nous, afin de pouvoir faire le trajet de trois heures jusqu’à Dallas où une rencontre était prévue pour le lendemain. Après une pause de 30 minutes pour le souper, nous nous sommes retrouvés avec le reste des visiteurs (sept au total après le départ de Banning) pour un court temps de louange et d’adoration musicale. C’était la première fois que je me trouvais accompagné par un violoncelle ! Courtenay, l’une des personnes venues nous voir, est une femme de Dieu ointe qui permet à Dieu lui-même de « chanter sur nous » par le biais de son instrument. Quand elle s’est mise à jouer derrière moi, quelque chose s’est passé dans l’atmosphère de la pièce, alors que Dieu commençait à ouvrir les écluses des cieux et à répandre sa gloire sur nous. Nous nous trouvions un peu partout dans la chapelle alors qu’elle jouait de son instrument, chaque homme comme « perdu » dans sa propre expérience de puissante rencontre avec le Père. J’ai eu une vision très élaborée durant ce temps de dix minutes lors duquel je me suis trouvé allongé sur l’estrade.
Une dernière question avait été posée par Mark à Banning avant qu’il ne nous quitte : « Que penses-tu de ces moments durant lesquels Dieu est silencieux dans nos vies ? Qu’en est-il alors ? ».
« Honnêtement, je suis convaincu que Dieu est toujours en train de parler. Il cherche toujours à communiquer avec nous. Il nous faut juste apprendre à entendre sa voix dans toutes les manières qu’il emploie pour nous parler. »
Banning a dû nous quitter à peine un peu plus d’une heure après son temps avec nous, afin de pouvoir faire le trajet de trois heures jusqu’à Dallas où une rencontre était prévue pour le lendemain. Après une pause de 30 minutes pour le souper, nous nous sommes retrouvés avec le reste des visiteurs (sept au total après le départ de Banning) pour un court temps de louange et d’adoration musicale. C’était la première fois que je me trouvais accompagné par un violoncelle ! Courtenay, l’une des personnes venues nous voir, est une femme de Dieu ointe qui permet à Dieu lui-même de « chanter sur nous » par le biais de son instrument. Quand elle s’est mise à jouer derrière moi, quelque chose s’est passé dans l’atmosphère de la pièce, alors que Dieu commençait à ouvrir les écluses des cieux et à répandre sa gloire sur nous. Nous nous trouvions un peu partout dans la chapelle alors qu’elle jouait de son instrument, chaque homme comme « perdu » dans sa propre expérience de puissante rencontre avec le Père. J’ai eu une vision très élaborée durant ce temps de dix minutes lors duquel je me suis trouvé allongé sur l’estrade.
Une dernière question avait été posée par Mark à Banning avant qu’il ne nous quitte : « Que penses-tu de ces moments durant lesquels Dieu est silencieux dans nos vies ? Qu’en est-il alors ? ».
« Honnêtement, je suis convaincu que Dieu est toujours en train de parler. Il cherche toujours à communiquer avec nous. Il nous faut juste apprendre à entendre sa voix dans toutes les manières qu’il emploie pour nous parler. »
Par conséquent, après le temps d’adoration, Julie Mustard, responsable du groupe de visiteurs restants, décida de nous pousser hors de notre zone de confort. Nous sommes convaincus que Dieu parle toujours. Quel que soit le moment, quand je le lui demande, il me communique joyeusement un message ou une parole à donner à quelqu’un. J’ai appris à reconnaître sa voix, peu importe sous quelle forme elle m’est adressée. Il m’a fallu de la mise en pratique (Hébreux 5.14), mais il est fidèle pour nous rejoindre dans chaque situation que nous vivons avec un cœur rempli de foi. Lors de précédentes visites, Julie nous avait partagé qu’elle disait toujours "oui" si quelqu’un lui demandait si elle avait une parole pour lui ou elle, et ce même si au moment même elle n’avait pas encore de parole du tout. C’est quelque chose que j’ai pris à cœur. Comme dans le cas où je me trouverais devant des autorités, j’ai appris que si j’ouvrais ma bouche avec foi, Dieu allait la remplir de paroles venant directement de son cœur (Matthieu 10.19-20). Ma part est seulement d’être prêt et disponible.
La première chose que fit Julie est d’appeler un autre visiteur, Dan, à la rejoindre sur l’estrade. C’est seulement plus tard que j’ai su qu’il ne faisait pas partie de son équipe. Elle lui dit : "Viens ici sur l’estrade ; ne t’inquiète pas, je ne vais pas te faire faire quoi que ce soit. Jeff, viens toi aussi." J’ai de suite noté qu’elle ne m’a pas promis de ne rien me faire faire à moi !
Elle dit ensuite : "Jeff, j’aimerais que tu demandes à Dieu de te donner une parole pour Dan."
J’ai répondu "Bien sûr", tout en commençant à demander à Dieu de me rejoindre dans cette situation et de partager son cœur avec moi au sujet de Dan.
"Oh, mais comme la musique est aussi porteuse de son propre message, je voudrais en fait que tu chantes la parole reçue à Dan."
C’était quelque chose de différent par rapport à que j’avais expérimenté jusqu’ici, quelque chose d’inhabituel. J’avais déjà donné des paroles prophétiques aussi bien en parlant qu’en chantant alors que je conduisais des temps de louange. Mais on ne m’avait jamais demandé de monter sur une estrade pour chanter une parole prophétique à quelqu’un. J’ai simplement ouvert ma bouche et fait confiance à Dieu.
En vérité, je n’ai toujours aucune idée de ce que j’ai chanté. Je ne me souviens ni des paroles ni de la tonalité dans laquelle elles sont sorties. Mais ce dont je me souviens, c’est de la réaction de Dan. Il a été clairement bouleversé par le message. Il est apparemment un étudiant à l’institut de Christ pour les Nations à Dallas. Il était vraiment en lutte quant au chemin à suivre dans sa vie, si oui ou non il se trouvait dans la bonne direction, n’étant pas sûr si Dieu allait pourvoir financièrement ou non pour qu’il puisse continuer son parcours dans cette école. Pour lui, les paroles que j’ai chantées concernaient vraiment sa situation dans sa globalité et lui ont donné la confiance et le courage pour aller de l’avant par la foi. Il semblait même se tenir plus droit après avoir m’avoir écouté chanter. C’était assez extraordinaire de voir ces choses et cela m’a montré que Dieu a sa manière de surprendre et d’ébahir ses enfants. Il nous faut simplement lui laisser l’occasion de le faire.
Des paroles extraordinaires ont ainsi été échangées mardi. Des prisonniers en avaient pour des visiteurs et des visiteurs en recevaient pour les prisonniers… Toute limite entre liberté et privation de liberté avait disparu. Abba Père a simplement pris plaisir à parler à ses enfants et à les encourager dans leur foi pour leur permettre d’aller de l’avant avec assurance dans l’appel placé par lui sur chaque vie.
C’est ce que nous voulons. Nous voulons connaître intimement le cœur du Père afin d’être remplis de la vision et de la puissance nécessaires pour transformer le monde autour de nous. Chaque occasion que nous laissons passer sans permettre à quelqu’un de vivre une rencontre d’amour avec le Père est une tragédie.
Peu importe comment la situation se présente au quotidien, c’est ce que je veux plus que toute autre chose. Je veux être à ce point connecté au cœur du Père que personne ne soit « à l’abri » autour de moi, mais que tous soient « en danger » de se trouver emporté par les fleuves d’eau vives qu’il fait jaillir de moi à partir de ce qu’il déverse en moi.
Quelle merveilleuse manière de vivre !
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