La photo montre une petite fille qui a peut-être quatre ou cinq ans, assise à une table. Tout est blanc autour d’elle, y compris la table, donc en regardant l’image, votre attention se centre totalement sur elle. Devant elle se trouve un livre ouvert et la fillette est vraiment concentrée sur ce qu’elle est en train d’écrire sur la dernière page de ce livre. Elle tient un stylo noir dans sa main droite toute petite, mais agile. Son visage est serein et confiant, rempli de paix et de résolution.
J’ai tout d’abord été frappé par le fait que cette fillette pourrait aisément être ma fille. Elle ressemble à ce que j’imaginerais avoir comme enfant avec Sabine. Elle a la même peau de porcelaine que ma fiancée. Elle a le même cheveu châtain clair que Sabine a maintenant, même si son cheveu à elle était blond-blanchâtre au même âge. Mais c’est surtout le sérieux avec lequel la petite fille est en train d’écrire qui m’a fait penser à la fille que j’espère avoir un jour.
La première question que je me suis posé fut la suivante : « Qu’est-elle en train d’écrire ? » Il ne s’agit pas d’un livre ordinaire. Ses pages ont un rebord doré et il semble être paré d’une reliure en cuir. « Seigneur, qu’est-ce que cela signifie ? »
Le Seigneur commença alors à me parler.
Il commença à me parler de pères et de leurs fils et filles. Il commença à me parler d’héritage et de mon influence sur le monde autour de moi.
Nous sommes tous en train d’écrire une histoire (l’histoire de Dieu) sur le cœur de ceux qui se trouvent dans nos sphères d’influence. C’est un beau pouvoir doté de créativité qui coule directement de l’abondance « d’encre » dont nous sommes remplis dans la présence du Roi. Si ce n’est pas lui qui déborde telle une encre depuis notre être intérieur, l’histoire que nous écrivons et ses effets transformateurs s’arrêteraient comme par un freinage brutal et grinçant. Il est la source et l’encre. Mais il nous a donné tellement de liberté et de créativité pour l’histoire que nous avons à écrire. Il remplit la cartouche d’encre (nous) de lui-même et nous fait confiance pour prendre ce qu’il nous donne et l’utiliser pour écrire une histoire de vie (son histoire) dans le monde autour de nous. C’est si bouleversant !
Mais je suis toujours assis ici en train de regarder la photo de cette belle petite fille. Quelque chose d’étrange se dégage de cette image. Quelque chose semble insaisissable. Puis je prends conscience de ce dont il s’agit : cette fillette est si petite... Elle se trouve au début de sa vie et pourtant, elle semble écrire son histoire sur la toute dernière page du livre ouvert devant elle.
Alors que ces pensées se formaient en moi, Dieu commença à me parler tout à nouveau de manière très claire. Mon rôle en tant que père spirituel est d’écrire l’histoire de Dieu dans le cœur de mes fils spirituels. Il s’agit parfois tout simplement de vivre la vie avec eux et d’être pour eux un exemple d’homme attaché et consacré à Dieu, quand bien même je me trouve confronté aux moments éprouvants qui font inévitablement partie de ma vie dans ce lieu. D’autres fois il s’agit de prononcer des paroles de vie et d’espérance sur leur propre réalité alors que je les aide à trouver le chemin que le Père a préparé pour eux. Quelquefois, comme ce fut le cas mercredi soir dernier avec Andy, Pollo, Cano et Neto, il s’agit pour moi de les appeler vers de plus hauts sommets avec Dieu quand l’histoire que je suis en train d’écrire sur leur cœur les inspire à aller plus loin et plus haut, au-delà de tout ce qu’ils auraient pu imaginer auparavant. Je suis en train d’écrire une histoire dans leur cœur, mais nous n’en sommes qu’au début.
Comme c’est le cas pour la petite fille sur la photo, il appartiendra à ces hommes, à chaque fils et chaque fille que je pourrais être amené à élever, de s’approprier cette histoire que j’ai commencé à écrire sur leur cœur, de se laisser remplir eux-mêmes de l’encre de Dieu et d’écrire leur propre suite et fin à ce que j’ai commencé.
C’est un processus qui n’a jamais de fin. Mes fils et mes filles sont inspirés par l’histoire que j’ai débutée et apprennent à compter sur le Saint-Esprit pour la terminer. Mais en même temps, ils vont commencer à voir qu’il leur appartient de commencer à écrire l’histoire de Dieu sur le cœur de leurs propres enfants spirituels. Ils ne sont pas limités par le livre que j’ai commencé dans leur vie. Ils ont tout comme moi accès au Père qui est comme une encre et des centaines d’histoires attendent d’être rédigées par eux, des histoires qui vont impacter le monde autour d’eux.
Je ne peux m’empêcher d’être bouleversé par une émotion chargée d’expectative alors que je regarde une fois encore cette petite fille sur l’image reçue. Elle a fait de mon histoire la sienne. Elle est en train de terminer ce que j’ai commencé. Combien d’autres histoires écrira-t-elle ? Combien de vies va-t-elle conduire vers une transformation ? Quelle sera son influence sur le monde ? Sa vie ne fait que commencer, mais cette fillette ne peut être stoppée, car elle a déjà appris à écrire.
Il est clair que vous êtes une lettre de Christ écrite par notre ministère, non avec de l'encre mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre mais sur des tables de chair, sur les cœurs.
(2 Corinthiens 3.3)
Et vous, qu’avez-vous été appelés à écrire ?
La première question que je me suis posé fut la suivante : « Qu’est-elle en train d’écrire ? » Il ne s’agit pas d’un livre ordinaire. Ses pages ont un rebord doré et il semble être paré d’une reliure en cuir. « Seigneur, qu’est-ce que cela signifie ? »
Le Seigneur commença alors à me parler.
Il commença à me parler de pères et de leurs fils et filles. Il commença à me parler d’héritage et de mon influence sur le monde autour de moi.
Nous sommes tous en train d’écrire une histoire (l’histoire de Dieu) sur le cœur de ceux qui se trouvent dans nos sphères d’influence. C’est un beau pouvoir doté de créativité qui coule directement de l’abondance « d’encre » dont nous sommes remplis dans la présence du Roi. Si ce n’est pas lui qui déborde telle une encre depuis notre être intérieur, l’histoire que nous écrivons et ses effets transformateurs s’arrêteraient comme par un freinage brutal et grinçant. Il est la source et l’encre. Mais il nous a donné tellement de liberté et de créativité pour l’histoire que nous avons à écrire. Il remplit la cartouche d’encre (nous) de lui-même et nous fait confiance pour prendre ce qu’il nous donne et l’utiliser pour écrire une histoire de vie (son histoire) dans le monde autour de nous. C’est si bouleversant !
Mais je suis toujours assis ici en train de regarder la photo de cette belle petite fille. Quelque chose d’étrange se dégage de cette image. Quelque chose semble insaisissable. Puis je prends conscience de ce dont il s’agit : cette fillette est si petite... Elle se trouve au début de sa vie et pourtant, elle semble écrire son histoire sur la toute dernière page du livre ouvert devant elle.
Alors que ces pensées se formaient en moi, Dieu commença à me parler tout à nouveau de manière très claire. Mon rôle en tant que père spirituel est d’écrire l’histoire de Dieu dans le cœur de mes fils spirituels. Il s’agit parfois tout simplement de vivre la vie avec eux et d’être pour eux un exemple d’homme attaché et consacré à Dieu, quand bien même je me trouve confronté aux moments éprouvants qui font inévitablement partie de ma vie dans ce lieu. D’autres fois il s’agit de prononcer des paroles de vie et d’espérance sur leur propre réalité alors que je les aide à trouver le chemin que le Père a préparé pour eux. Quelquefois, comme ce fut le cas mercredi soir dernier avec Andy, Pollo, Cano et Neto, il s’agit pour moi de les appeler vers de plus hauts sommets avec Dieu quand l’histoire que je suis en train d’écrire sur leur cœur les inspire à aller plus loin et plus haut, au-delà de tout ce qu’ils auraient pu imaginer auparavant. Je suis en train d’écrire une histoire dans leur cœur, mais nous n’en sommes qu’au début.
Comme c’est le cas pour la petite fille sur la photo, il appartiendra à ces hommes, à chaque fils et chaque fille que je pourrais être amené à élever, de s’approprier cette histoire que j’ai commencé à écrire sur leur cœur, de se laisser remplir eux-mêmes de l’encre de Dieu et d’écrire leur propre suite et fin à ce que j’ai commencé.
C’est un processus qui n’a jamais de fin. Mes fils et mes filles sont inspirés par l’histoire que j’ai débutée et apprennent à compter sur le Saint-Esprit pour la terminer. Mais en même temps, ils vont commencer à voir qu’il leur appartient de commencer à écrire l’histoire de Dieu sur le cœur de leurs propres enfants spirituels. Ils ne sont pas limités par le livre que j’ai commencé dans leur vie. Ils ont tout comme moi accès au Père qui est comme une encre et des centaines d’histoires attendent d’être rédigées par eux, des histoires qui vont impacter le monde autour d’eux.
Je ne peux m’empêcher d’être bouleversé par une émotion chargée d’expectative alors que je regarde une fois encore cette petite fille sur l’image reçue. Elle a fait de mon histoire la sienne. Elle est en train de terminer ce que j’ai commencé. Combien d’autres histoires écrira-t-elle ? Combien de vies va-t-elle conduire vers une transformation ? Quelle sera son influence sur le monde ? Sa vie ne fait que commencer, mais cette fillette ne peut être stoppée, car elle a déjà appris à écrire.
Il est clair que vous êtes une lettre de Christ écrite par notre ministère, non avec de l'encre mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre mais sur des tables de chair, sur les cœurs.
(2 Corinthiens 3.3)
Et vous, qu’avez-vous été appelés à écrire ?
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