Dieu est souverain. C’est un précepte de notre système de croyance. C’est biblique dans la mesure où le terme « souverain » apparaît à de nombreuses reprises dans la Bible comme un attribut de Dieu. Nous trouvons aussi ce concept dans de nombreux versets dans lesquels le mot « souverain » n’apparaît même pas.
Mais que signifie au juste ce mot ? Trop souvent nous interprétons des mots bibliques à travers le prisme de la doctrine que nous considérons déjà comme vraie. Ceci est une limitation qui nous amène souvent à rater la plénitude de tout ce que le Père cherche à nous communiquer.
Mais que signifie au juste ce mot ? Trop souvent nous interprétons des mots bibliques à travers le prisme de la doctrine que nous considérons déjà comme vraie. Ceci est une limitation qui nous amène souvent à rater la plénitude de tout ce que le Père cherche à nous communiquer.
Le dictionnaire Webster’s propose toute une liste de définitions pour le mot « souverain », mais celles qui semblent concerner un individu sont les suivantes : « Le chef d’un état dans une monarchie » et « ayant un rang ou un pouvoir suprême ». Ces définitions sont sans aucun doute applicables à Christ en tant que « Roi d’un royaume » et « Être Suprême au-dessus de toute création ». La « souveraineté » elle-même est définie comme « suprématie de l'autorité ou de la règle telle qu'elle est exercée par un souverain ou un État souverain ; rang royal, puissance ou autorité ; et indépendance totale autonomie ». Des expressions telles que Dieu puissant, Seigneur des armées et Dieu Tout-Puissant apparaissent comme adéquates lorsque mises à côté de ces définitions. Le fait que tout pouvoir ait été placé sous les pieds de Jésus me communique effectivement le message « Il est souverain ! ».
Mais il y a une autre phrase que j’entends souvent autour de moi, en personne et dans les média : « Si Dieu est si bon, comment a-t-il pu permettre une telle tragédie ? » Peu importe la tragédie dont il est question, le fait que l’homme croit que Dieu est souverain le conduit si souvent à tirer la conclusion que c’est Dieu qu’il faut blâmer pour ce drame. C’est là une vision biaisée qui a mené de nombreuses personnes à se détourner de Dieu avec amertume.
Un vrai souverain a le pouvoir absolu. Il ou elle n’a de compte à rendre à personne. Le dernier mot appartient à celui qui est assis sur le trône. Un roi est clairement responsable du royaume sur lequel il règne, mais il ne contrôle pas les actions de chaque personne au sein de ce royaume. Un roi serait-il personnellement responsable de tout larcin, agression ou viol commis au sein de son royaume ? Ce serait une idée absurde. Et pourtant ce roi correspond à la définition d’un souverain régnant avec souveraineté sur son royaume.
Pourquoi, alors, attribuons-nous une définition différente au mot souveraineté lorsque nous parlons de ou pensons à Dieu ? Pourquoi serait-il considéré comme responsable pour les actions des hommes qui, bien souvent, n’appartiennent même pas à son royaume ?
La raison pour laquelle nous attribuons le blâme à Dieu est parce que notre culture est imprégnée de l’idée qu’il contrôle tout dans le sens où il contrôle divinement chaque chose qui arrive. Bien qu’il ait la capacité d’intervenir en tout temps dans tout ce qui arrive sur terre, l’honneur qu’il nous témoigne en nous accordant une libre volonté signifie qu’il chérit notre liberté plus qu’il ne chérirait une société de robots contrôlés par sa volonté versatile. C’est un concept énorme.
Si un voisin devient fou et tue ma famille, je ne blâme normalement pas le roi. J’accuse le voisin et le tiens lui pour responsable de ce crime. Pourquoi n’appliquons-nous pas ce même principe à Dieu ?
Certains disent que c’est en raison de l’omniscience de Dieu. Parce que par conséquent, s’il sait tout, il devrait aussi intervenir en toute chose. Et pourtant la Bible dit que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Romains 3.23). Pense à tes propres échecs. Que se serait-il passé si un Dieu tout-puissant t’avait fait mourir tout de suite dès ton premier péché ? Ou du second ou du troisième ou du centième ? Nous sommes toujours plus intéressés par voir le jugement divin de Dieu intervenir quand il s’agit de ces « autres méchantes personnes », en parlant de nouveau de ce syndrome du « nous contre eux ». Mais lorsque la norme du Ciel est appliquée, selon Romains 3.23, nous avons-nous-mêmes aussi souvent été ces autres méchantes personnes. Cette réalité devrait ébranler notre fondation jusqu’à son noyau.
Dieu est bon… Toujours ! Son désir est de toujours faire le bien sur terre. Il désire le meilleur pour toutes les personnes et pour chaque individu. En même temps, il désire que chaque homme soit sauvé (1 Timothée 2.4) et pourtant tout le monde ne l’est pas. Comment cela se peut-il si Dieu est réellement souverain ? Pour-quoi Jésus lui-même nous enseigne-t-il à prier « que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6.10) si sa souveraineté faisait que sa volonté sera toujours faite de toutes les façons ?
La réponse est simple : parce que cela ne fonctionne pas de cette manière-là.
Dieu est clairement en charge de ce monde qu’il a créé et au-dessus duquel il règne, mais il ne contrôle pas les actions de chaque personne qui vit dans ce monde.
Assurons-nous toujours que notre doctrine vienne de la Bible et pas de clichés souvent répétés qui sont devenus une partie de notre structure nationale et spirituelle. Cela nous permet d’offrir au monde une image claire de qui Dieu est vraiment et pas une image limitée de ce que certains d’entre nous avons commencé à croire à son sujet.
Réjouissons-nous avec émerveillement en admirant la beauté de la souveraineté de Dieu sur la terre !
Mais il y a une autre phrase que j’entends souvent autour de moi, en personne et dans les média : « Si Dieu est si bon, comment a-t-il pu permettre une telle tragédie ? » Peu importe la tragédie dont il est question, le fait que l’homme croit que Dieu est souverain le conduit si souvent à tirer la conclusion que c’est Dieu qu’il faut blâmer pour ce drame. C’est là une vision biaisée qui a mené de nombreuses personnes à se détourner de Dieu avec amertume.
Un vrai souverain a le pouvoir absolu. Il ou elle n’a de compte à rendre à personne. Le dernier mot appartient à celui qui est assis sur le trône. Un roi est clairement responsable du royaume sur lequel il règne, mais il ne contrôle pas les actions de chaque personne au sein de ce royaume. Un roi serait-il personnellement responsable de tout larcin, agression ou viol commis au sein de son royaume ? Ce serait une idée absurde. Et pourtant ce roi correspond à la définition d’un souverain régnant avec souveraineté sur son royaume.
Pourquoi, alors, attribuons-nous une définition différente au mot souveraineté lorsque nous parlons de ou pensons à Dieu ? Pourquoi serait-il considéré comme responsable pour les actions des hommes qui, bien souvent, n’appartiennent même pas à son royaume ?
La raison pour laquelle nous attribuons le blâme à Dieu est parce que notre culture est imprégnée de l’idée qu’il contrôle tout dans le sens où il contrôle divinement chaque chose qui arrive. Bien qu’il ait la capacité d’intervenir en tout temps dans tout ce qui arrive sur terre, l’honneur qu’il nous témoigne en nous accordant une libre volonté signifie qu’il chérit notre liberté plus qu’il ne chérirait une société de robots contrôlés par sa volonté versatile. C’est un concept énorme.
Si un voisin devient fou et tue ma famille, je ne blâme normalement pas le roi. J’accuse le voisin et le tiens lui pour responsable de ce crime. Pourquoi n’appliquons-nous pas ce même principe à Dieu ?
Certains disent que c’est en raison de l’omniscience de Dieu. Parce que par conséquent, s’il sait tout, il devrait aussi intervenir en toute chose. Et pourtant la Bible dit que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Romains 3.23). Pense à tes propres échecs. Que se serait-il passé si un Dieu tout-puissant t’avait fait mourir tout de suite dès ton premier péché ? Ou du second ou du troisième ou du centième ? Nous sommes toujours plus intéressés par voir le jugement divin de Dieu intervenir quand il s’agit de ces « autres méchantes personnes », en parlant de nouveau de ce syndrome du « nous contre eux ». Mais lorsque la norme du Ciel est appliquée, selon Romains 3.23, nous avons-nous-mêmes aussi souvent été ces autres méchantes personnes. Cette réalité devrait ébranler notre fondation jusqu’à son noyau.
Dieu est bon… Toujours ! Son désir est de toujours faire le bien sur terre. Il désire le meilleur pour toutes les personnes et pour chaque individu. En même temps, il désire que chaque homme soit sauvé (1 Timothée 2.4) et pourtant tout le monde ne l’est pas. Comment cela se peut-il si Dieu est réellement souverain ? Pour-quoi Jésus lui-même nous enseigne-t-il à prier « que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6.10) si sa souveraineté faisait que sa volonté sera toujours faite de toutes les façons ?
La réponse est simple : parce que cela ne fonctionne pas de cette manière-là.
Dieu est clairement en charge de ce monde qu’il a créé et au-dessus duquel il règne, mais il ne contrôle pas les actions de chaque personne qui vit dans ce monde.
Assurons-nous toujours que notre doctrine vienne de la Bible et pas de clichés souvent répétés qui sont devenus une partie de notre structure nationale et spirituelle. Cela nous permet d’offrir au monde une image claire de qui Dieu est vraiment et pas une image limitée de ce que certains d’entre nous avons commencé à croire à son sujet.
Réjouissons-nous avec émerveillement en admirant la beauté de la souveraineté de Dieu sur la terre !

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