Il y a quatre jours, j'étais dans un lit d'hôpital à Galveston, au Texas, entouré d'une équipe de médecins. Je m'y trouvais depuis cinq jours. Une grave complication dans mon corps nous avait tous amenés à la nécessité de faire le point sur ma situation.
Le chirurgien ne pouvait pas régler le problème.
Les oncologues ont dit qu'une nouvelle chimiothérapie pourrait me tuer.
Nous étions arrivés au bout du chemin.
Ils m'ont donné deux à six mois à vivre, et m'ont renvoyé chez moi pour mourir.
Sauf que cette dernière affirmation n'est pas du tout vraie. Ils ne m'ont pas renvoyé "chez moi". Ils m'ont renvoyé à mon unité carcérale d’assignation, une prison de haute sécurité.
Par ailleurs, je n'ai pas l'intention de mourir de sitôt !
Le chirurgien ne pouvait pas régler le problème.
Les oncologues ont dit qu'une nouvelle chimiothérapie pourrait me tuer.
Nous étions arrivés au bout du chemin.
Ils m'ont donné deux à six mois à vivre, et m'ont renvoyé chez moi pour mourir.
Sauf que cette dernière affirmation n'est pas du tout vraie. Ils ne m'ont pas renvoyé "chez moi". Ils m'ont renvoyé à mon unité carcérale d’assignation, une prison de haute sécurité.
Par ailleurs, je n'ai pas l'intention de mourir de sitôt !